#5 Avec Lyv, on prend le pouvoir sur l’endométriose
Lyv endométriose

Dès 1950, MGEN s’est engagée pour protéger la santé des femmes, notamment en donnant accès à des prestations non remboursées et en encourageant de nombreux projets de recherche1. Aujourd’hui, une femme sur dix en âge de procréer est concernée par l’endométriose. Pourtant, la prise en charge de cette pathologie doit s’améliorer. Pour agir concrètement, MGEN s’est associée à Lyv afin de mettre en place une expérimentation inédite.

L’endométriose est une maladie de souffrance pour les femmes mais aussi d’errance médicale qui précède le diagnostic (7 à 10 ans en moyenne). La start-up Lyv, plateforme digitale d’accompagnement dédiée à l’endométriose, s’est construite sur un constat fort : les femmes touchées connaissent ensuite une nouvelle errance post-diagnostic avec la quête infinie du bon traitement, des bons professionnels de santé, de l’amélioration du quotidien, de l’enfant tant attendu et de l’apaisement des souffrances.

Pour favoriser l’émergence de nouvelles solutions mais aussi pour en faire un sujet de société, MGEN s’est associée à Lyv. Avec ce partenariat, soutenu par l’association de patientes EndoFrance, la mutuelle souhaite explorer des pistes d’actions concrètes pour être aux côtés des femmes souffrant d’endométriose. Il est en effet essentiel de construire la meilleure offre possible de prise en charge de la maladie.

Une expérimentation porteuse d’espoir

1 000 femmes ont été sélectionnées sur la base du volontariat parmi les adhérentes MGEN. Elles participent gratuitement au programme de la School of Endo®, plateforme d’éducation et de mise en action pensée avec des spécialistes de la maladie pour mieux vivre l’endométriose. Ce programme digital pluridisciplinaire, créé par et pour les patientes, a également été proposé aux salariées MGEN.

Il allie expertise médicale et thérapies complémentaires, pour mieux comprendre la maladie, adopter un mode de vie adapté et mieux vivre avec son endométriose. Le parcours proposé est basé sur 5 piliers :

  • la connaissance de la maladie / de soi,
  • l’alimentation,
  • l’activité physique adaptée,
  • la gestion du mental,
  • la vie affective et sexuelle.

En 3 mois, le programme de la School of Endo® invite à transformer son mode de vie et à s’apaiser. Il se décline autour de 12 semaines d’accompagnement pluridisciplinaire digitalisé. Il réunit 10 spécialistes : radiologue, gynécologue, médecin de la fertilité, médecin de la douleur, ostéopathe, masseur-kinésithérapeute, psychologue, sexologue, diététicienne, sophrologue. Ces professionnels proposent des masterclass et vidéos explicatives, des mises en action et exercices, des sessions live. Le programme permet aussi l’intégration à une communauté de femmes qui partagent les mêmes problématiques. L’ensemble des contenus est accessible jusqu’à 3 mois après la fin du programme pour que chaque inscrite puisse le suivre à son rythme et l’intégrer facilement à son quotidien. Un projet de recherche, la Lyv Research, vise également à mesurer l’efficacité des parcours de la School of Endo® mais surtout à faire avancer la recherche sur l’endométriose.

Chloé Bonnet,

Co-fondatrice et CEO de Lyv

Cette expérimentation de grande ampleur est porteuse d’espoir pour l’avenir de la prise en charge de la maladie. Nous sommes très fières de ce partenariat avec MGEN. Chez Lyv, nous voulons permettre l’accès au plus grand nombre, sans ajouter d’injustice financière à l’injustice de santé. Nous pensons que les mutuelles engagées comme l’est MGEN en santé des femmes depuis les années 50, sont nos alliées naturelles pour diffuser massivement nos solutions et les rendre toujours plus égalitaires.

1 Dès les années 1950, MGEN a soutenu les premières consultations d’orthogénie (prémices du planning familial). Puis en 1975, le droit de remboursement de l’Interruption volontaire de grossesse (écarté des prestations de la Sécurité sociale). La mutuelle a contribué à la recherche contre le cancer, avec le recrutement et la participation depuis 1990 de 100 000 adhérentes MGEN, de leurs filles et petites-filles, à l’étude épidémiologique de l’INSERM E3N-E4N sur les facteurs héréditaires du cancer. En 2011, MGEN a lancé une pétition contre les fermetures de centres d’IVG et de planning familial. Puis, elle a pris publiquement position en faveur de la PMA pour toutes dès septembre 2017. En 2020, MGEN s’associe à la Fondation des Femmes pour publier la première enquête sur les Français et la ménopause, afin de briser les tabous et faire évoluer la prise en charge de son impact sur la vie des femmes (santé, travail, vie personnelle).

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