La perte de vigilance et la fatigue constituent le facteur de risques le plus dangereux quand on est au volant. En effet, sur autoroute, la somnolence est impliquée dans un accident mortel sur trois. MGEN et Fondation de la Route vous accompagnent pour comprendre le phénomène et l’éviter afin d’assurer la sécurité de tous et rendre les routes plus sûres.
La somnolence : quelles causes ?
La somnolence se traduit par des difficultés à rester éveillé, avec un risque d’endormissement accru. Dans la journée, ce que l’on appelle la somnolence diurne peut avoir de multiples causes. Une des premières réside dans les troubles du sommeil, comme par exemple :
· La dette de sommeil, accumulée lorsque l’on ne dort pas assez. Le besoin habituel de sommeil pour un adulte se situe entre 7 et 8 heures. Or, 31 % des Français déclarent dormir 6 heures ou moins par nuit. Cette insuffisance de sommeil parait minime mais peut avoir de graves conséquences, que ce soit sur la route ou sur notre santé en général
· L’apnée du sommeil, faisant partie des pathologies reconnues, ayant pour conséquence un sommeil très peu réparateur
· Les insomnies, qui touchent 17 % de la population française
Il en existe bien d’autres, comme la narcolepsie ou le syndrome des jambes sans repos entre autres. Si vous constatez une somnolence diurne excessive, n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant.
Le travail en horaires dits « atypiques » peut également avoir des conséquences sur notre rythme naturel et donc rendre moins vigilant sur la route.
Mais parfois, il est tout simplement normal de se sentir somnolent à certains moments de la journée : c’est biologique et nous n’y pouvons rien ! La journée entre 13 h et 15 h puis la nuit entre 2 h et 5 h, notre corps se refroidit naturellement, ce qui provoque une envie de dormir. C’est le cycle « veille-sommeil ».
Quelques conseils simples
Ainsi, bien que nous ne puissions pas physiquement lutter contre la fatigue, des gestes simples peuvent être facilement adoptés pour rester vigilant au volant.
En premier lieu, ne pas prendre la route entre 13 et 15h et 2 et 5h du matin. Si vous n’avez pas le choix, privilégiez alors un repas léger mais consistant, à base de glucides et en évitant les graisses cuites et les fritures.
Une fois au volant, il est nécessaire de repérer les signaux d’alerte pour pouvoir réagir tout de suite : bâillements, paupières lourdes, raidissement de la nuque, picotements dans les yeux, besoin constant de bouger, etc. Si vous sentez l’un de ces symptômes, il faut absolument faire une pause.
Contrairement aux idées reçues, rien ne permet de lutter efficacement contre la fatigue : aucun remède miracle n’existe pour se sentir éveillé plus longtemps ! Boire un café n’aura que très peu d’effet et accélérer vous fatiguera davantage (le cerveau devant alors traiter plus d’informations en un temps record). La seule solution est de faire une pause toutes les deux heures : sortir, prendre l’air, se dégourdir les jambes, boire quelque chose, le tout pendant au moins 15 minutes.
Lorsque la fatigue se fait vraiment ressentir, le meilleur remède est la sieste. Dormir pendant environ 20 minutes vous permet de vous regénérer, vous reposer et vous reconcentrer pour la suite de votre trajet.
Le nouveau module « sommeil et vigilance » de l’application Des Routes à Vivre (disponible sur tous les Stores), créée par MGEN et Fondation de la Route, vous accompagne grâce à un atelier micro-sieste. Arrêtez-vous, et laissez-vous bercer pour retrouver toute votre énergie et conduire en toute sérénité.
SOURCES :
https://www.securite-routiere.gouv.fr/dangers-de-la-route/la-fatigue-et-la-conduite