Comment la prévoyance m’accompagne en cas d’aléas de la vie ?

Idée reçue #1

« La prévoyance, ça ne me concerne pas, j’ai une santé de fer. »

Faux !

La prévoyance concerne tout le monde. Même si, aujourd’hui, vous êtes en excellente santé, personne n’est à l’abri d’un accident de la vie. Prévenir vaut mieux que guérir. Que ce soit pour un arrêt de travail ou bien une invalidité, la prévoyance vous protège contre les aléas de la vie.
Et même si vous pensez que cela ne vous arrivera jamais, être couvert par un contrat de prévoyance complémentaire permet d’être serein. Assurer sa voiture ou sa maison semble évident, alors protéger ses revenus et son niveau de vie devrait l’être tout autant.

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→  A quoi sert la prévoyance ?

Idée reçue #2

« La prévoyance ça ne sert pas en cas d’invalidité. »

Faux.

Si l’arrêt de travail est l’exemple le plus commun, les conséquences financières en cas d’invalidité ou de décès peuvent être tout aussi importantes. Une reconnaissance d’invalidité peut arriver à tout âge, même en début de carrière, et donc durer de très nombreuses années.
En cas de décès, un foyer est privé à jamais des revenus du défunt. Un capital ou une rente peut, dans ce cas, être versé aux proches et leur éviter d’affronter seuls des problèmes financiers consécutifs à la perte d’un revenu.

Prenons l’exemple de Pierre, cela sera plus parlant.

Pierre est fonctionnaire titulaire de la Fonction Publique Territoriale, il percevait en moyenne :
 

Un traitement indiciaire brut de 2 140€/mois

Des primes et indemnités de 600€/mois

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En retraite pour invalidité depuis le 6 janvier 2022, Pierre a un taux d’invalidité de 37% et perçoit une pension de la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales de 8 123€ brut annuel, soit 676,9€ brut mensuel.

Idée reçue #3

« Mais la prévoyance, c’est obligatoire pour les fonctionnaires. »

Et non.

La prévoyance n’est pas obligatoire, malgré tout elle est indispensable. Se protéger contre les imprévus de la vie ne signifie pas qu’ils vont avoir lieu, il s’agit seulement de prévoir les impacts financiers pouvant être très importants. Mais comment ça se passe vraiment ?
Avec ce petit schéma, vous allez mieux comprendre !

Avec la prévoyance, à quel complément de salaire ai-je droit ?

 

Arrêt de travail

L’exemple de Simon
Simon, 32 ans, professeur en lycée général depuis 5 ans est en Congé de Maladie Ordinaire pour une durée de un an.
Simon percevait un salaire brut de 3 328 € primes et indemnités incluses avant l’arrêt de travail.

Voici ce que Simon va recevoir de son Administration :

• 3 PREMIERS MOIS : Plein traitement 2 800 € brut

• À PARTIR DU 4ÈME MOIS ET JUSQU'À 9 MOIS : Demi-traitement 1 400 € brut

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Invalidité

En cas d’inaptitude établie en raison d’une incapacité permanente à exercer ses fonctions, le fonctionnaire est placé en retraite pour invalidité, quels que soient son âge ou son taux d’invalidité.*
Le niveau d’indemnisation de votre assurance prévoyance invalidité est donc celui de la pension de retraite. Une pension de retraite à taux plein correspond à 75% du Traitement Indiciaire Brut.
* (Source : Observatoire de l’imprévoyance VYV – IPSOS Enquête 2020)

Calcul de la pension de retraite pour invalidité :

• Le taux et le montant de la retraite pour invalidité des fonctionnaires se calculent de la même façon que pour une retraite pour ancienneté.
   
• En 2022, la retraite à taux plein nécessite 168 trimestres, soit 42 ans pour obtenir le taux maximal à 75%.

• Il n’y a pas de catégorie d’invalidité comme pour les invalidités du régime général.

   

Calcul de la pension :

Nombre de trimestres effectués / Nombre de trimestres requis x 75% (taux maximal) x Indice de fin de carrière majoré retenu x Valeur annuelle du point d’indice de la Fonction publique.

Exemple
Pension à effet du 01/12/2020 avec un arrêté du 27/06/2022 ;
86 / 167 x 75% x 436 x 56,2323 = 9 469,3 € bruts annuels.

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Décès

En cas de deuil, votre assurance prévoyance décès verse un capital aux ayants-droits des titulaires en activité. Son montant varie selon que le fonctionnaire décède avant ou après l’âge minimum de la retraite :

 

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