Désormais bien installé parmi les rendez-vous de santé publique annuels, le Défi de Janvier (ou Dry January) nous invite à faire une pause dans notre consommation d’alcool, juste après les fêtes et durant un mois. De quoi donner du répit à notre corps et à notre porte-monnaie ! Ce, dans un esprit ludique.
Initié au Royaume-Uni sous le nom de Dry January, ce challenge a été repris et adapté par plusieurs pays européens dont la France depuis 2020. L'objectif est simple : faire une pause dans sa consommation d'alcool au mois de janvier. Il cible tout consommateur régulier qui ne souffre pas de dépendance à l'alcool.
Les avantages de ce défi
Les participantes et participants des éditions précédentes témoignent d’effets positifs sur le corps et pour leur santé. Parmi ceux-ci : retrouver un meilleur sommeil, donc plus d’énergie, ainsi qu’une meilleure concentration, un bien-être physique et mental, une plus belle peau (liée à une meilleure hydratation) et une perte de poids.
Autres avantages : reprendre le contrôle sur sa consommation d’alcool (diminution en termes de fréquence - moins de jours par semaine - et de quantité - moins de verres par occasion) sur le long terme, et économiser de l'argent.
Des organisations engagées pour vous soutenir
Associations, fédérations, sociétés savantes, mutuelles, groupements de patients et collectivités partenaires de la campagne proposent tout un panel d’outils pour accompagner les participantes et les participants dans cette démarche :
- réseaux Twitter, Instagram, Facebook : @DryJanuaryFR ;
- application officielle Try Dry, disponible sur iPhone et Android, qui permet de suivre ses progrès : verres non consommé et argent économisé ;
- groupe Facebook d’auto-support pour échanger sur son expérience sans jugement : Le Défi de Janvier #LeDéfiDeJanvier #DryJanuary ;
- compte Facebook d’Addict’AIDE, avec des lives tous les mardis du mois, à 18h.
Un mouvement collectif
Le Défi de Janvier rassemble 53 organisations : associations, fédérations, sociétés savantes, mutuelles, groupements de patients, collectivités et désormais milieu hospitalier (AP-HP).
Parmi elles : Addict'AIDE, Addict'Elles, Addictolib, ADIXIO, AFEF (Société Française d'Hépatologie), AIDES, Association Addictions France, Association Avenir Santé, AJPJA (Association des jeunes psychiatres et jeunes addictologues), Association Libre, ANGH (Association nationale des hépato-gastroentérologues des hôpitaux généraux), APHP (Assistance publique - Hôpitaux de Paris), APTITUD, CAMERUP, CIDJ (Centre d’information et de documentation jeunesse), CoP'MA (Collectif Proches de malades alcooliques), ELSA France, FAS (Fédération des acteurs de la solidarité), FAGE (Fédération des associations générales étudiantes), Fédération Addiction, Fédération Alcool Assistance Entraid’Addict, FFA (Fédération Française d'Addictologie), Filieris - CANSSM Caisse autonome nationale de la sécurité sociale dans les mines, FNAS (Fédération nationale des amis de la santé), FPEA (France patients experts addictions), France Assos Santé, Groupe VYV, Harmonie Mutuelle, L630, La Ligue contre le cancer, La Santé de la famille, le Lien, MGEN, Mutuelle Entrain, Réseau d'addictologie Sud-Isère, réseau NACRe (Nutrition activité physique cancer recherche), RESPADD (Réseau de Prévention des Addictions), SALCA (Structure d'accueil et de lutte contre les addictions), Santé mentale France, SFSP (Société française de santé publique), SFA (Société Française d'Alcoologie), SNFGE (Société Nationale Française de Gastro-Entérologie), SOS Addictions, UNAFO (Union professionnelle du logement accompagné), Unis-Cité, UNIOPSS (Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux), Université de Paris, URSA (Unité pour la recherche et les soins en alcoologie).
Les 5 villes partenaires : Brest, Grenoble, Nantes, Toulouse et Paris.