17,2 millions de femmes sont concernées par la ménopause en
France. Pourtant, ce passage universel reste enfermé dans le
silence. On l’évoque à demi-mot, comme s’il fallait l’édulcorer
pour ne pas déranger. Ce n’est pas un hasard : c’est le fruit d’un
regard collectif qui a choisi de détourner les yeux.
Briser ce tabou, c’est refuser l’invisibilité. C’est en parler,
ouvertement, partout, et pas seulement entre celles et ceux qui la
traversent. C’est faire entrer la ménopause dans l’espace public.
La ménopause n’est pas un gros mot. Et il est temps de lui faire
de la place.