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Après 45 ans, le frottis ce n’est surtout pas fini !

A l'occasion de la Semaine européenne de prévention et de dépistage du cancer du col de l'utérus, l'INCa, en partenariat avec le Ministère de la Santé et Santé Publique France, réalise une nouvelle campagne d'information centrée sur le dépistage de ce cancer.

Expérimenté avec succès dans 13 départements, le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus sera généralisé à l’ensemble du territoire courant 2018.

Le cancer du col de l'utérus touche chaque année en France près de 3 000 femmes et en tue 1 100. Il existe deux armes efficaces pour lutter contre ce cancer : la vaccination contre les papillomavirus (HPV), recommandée dès 11 ans suivant le calendrier vaccinal et le dépistage par frottis pour les femmes, vaccinées ou non, de 25 à 65 ans. Il peut être dépisté très tôt grâce à la réalisation d'un frottis de dépistage tous les 3 ans entre 25 et 65 ans même en l’absence de rapports sexuels ou après la ménopause. Ce frottis permet aussi de détecter des lésions précancéreuses et de les traiter avant qu'elles ne se transforment en cancer. Il peut être réalisé par le médecin traitant, le gynécologue ou une sage-femme, en milieu libéral, à l’hôpital, dans un centre de santé, dans un centre de planification ou d'éducation familiale, ou, sur prescription, dans certains laboratoires d’analyse de biologie médicale.

Mais aujourd’hui encore, près de 40 % des femmes ne réalisent pas de frottis régulièrement, le plus souvent par manque de suivi gynécologique, alors que 90 % des cancers du col de l’utérus pourraient être évités par un dépistage régulier par frottis.

Pour en savoir +
Spot RADIO « APRÈS 45 ANS, LE FROTTIS C’EST SURTOUT PAS FINI » 
Dépliant d'information sur le dépistage du cancer du col de l'utérus
Dossier thématique sur le site de l’INCa

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